Actu

Quelles sont les nouvelles conditions d’emprunt immobilier ?

En 2020, nous avons pu constater que les conditions de crédit se sont resserrées. En effet, les banques demandent des apports personnels autant aux investisseurs qu’aux personnes qui souhaitent acheter leur premier bien. En outre, les prêts d’une durée supérieure à 25 ans se font de plus en plus rares.

Les emprunts supérieurs à 25 ans en baisse

Le Haut Conseil de stabilité financière a décidé de limiter les crédits d’une durée supérieure à 25 ans, dans le but de protéger les emprunteurs. Ainsi, en un an, on constate une baisse de 0,7 % du nombre de crédits qui s’étendent sur plus de 25 ans. Généralement, ce sont les foyers modestes qui ont recours à ce type d’emprunts et étant donné que ce sont les plus fragiles financièrement, le Haut Conseil estime que les risques d’endettement sont trop élevés. Par conséquent, en 2020, les crédits durent environ 228 mois contre 246 mois en 2019.

A voir aussi : Salon de l’immobilier, communiquez efficacement

Un apport personnel plus solide

L’apport personnel fait également l’objet de nouvelles conditions concernant les crédits immobiliers. Effectivement, le taux d’apport est passé de 5,5 % en 2019 à 11,1 % ces deux premiers mois de 2020. Ces conditions touchent surtout les primo-accédants. En outre, les crédits à 110 % ne sont quasiment plus existants et même les investisseurs sont dans l’obligation d’injecter un apport personnel, lorsqu’ils investissent dans l’immobilier.

Un taux d’effort plafonné

Concernant le taux d’effort, les banques sont de plus en plus pointilleuses. Désormais, les emprunteurs ne peuvent plus consacrer plus de 33 % de leurs revenus mensuels dans le remboursement de leur crédit. Bien qu’en moyenne, le taux d’effort représente environ 30,4 % selon la Banque de France, l’accès au crédit immobilier devient plus difficile.

A lire aussi : À l’ère du collaboratif : voici l’arrivée du déménagement participatif

Des frais de dossier non négociables

Aujourd’hui, il est vraiment difficile de négocier les frais de dossier. Autrefois, ils étaient offerts par la banque pour attirer les clients mais on compte de nos jours environ 0,5 % du montant emprunté facturé par l’organisme de crédit.

Comment augmenter ses chances d’obtenir un crédit immobilier ?

Pour augmenter ses chances d’obtenir un crédit, il est nécessaire de pouvoir fournir un apport suffisant. Pour cela, il faut évidemment avoir une situation professionnelle stable, veiller à son budget mensuel et mettre de l’argent de côté.

En outre, il est possible de faire des compléments de salaire en investissant dans la bourse, par exemple. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à vous renseigner sur le trading. En effet, même si vous n’avez pas encore toutes les compétences dans ce domaine, vous pouvez avoir recours à un broker sur le Forex, entre autres, qui s’occupera de passer les ordres pour vous.

Investir dans l’immobilier est un projet qui demande beaucoup de réflexion, c’est pour cela qu’il est nécessaire de se tenir au courant des actualités afin d’adapter vos stratégies d’achat.

L’impact de la situation professionnelle sur l’obtention d’un prêt immobilier

La situation professionnelle est un critère essentiel pour l’obtention d’un prêt immobilier. Les banques sont particulièrement attentives à la stabilité des revenus de l’emprunteur, car cela garantit sa capacité à rembourser le crédit.

Si vous êtes en CDI depuis plusieurs années et que votre salaire est régulier, vous avez plus de chances d’obtenir un prêt qu’un travailleur indépendant ou une personne avec un contrat précaire. En effet, ces derniers doivent fournir davantage de justificatifs pour rassurer les banques sur leur capacité financière.

Il ne faut pas perdre espoir si votre situation professionnelle n’est pas optimale. Il existe des solutions comme le co-emprunt où une personne ayant une meilleure situation peut se porter garante pour vous aider dans vos démarches.

Il est aussi possible de présenter un projet solide et cohérent qui inspire confiance aux banques. Cela implique notamment la présentation d’un plan financier détaillé mettant en avant les dépenses liées au projet ainsi que les sources de revenus envisagées pour assurer son remboursement.

Même s’il y a des critères objectifs qui peuvent jouer en défaveur de certains emprunteurs tels que la nature du contrat professionnel ou la durée restante avant la retraite, chaque dossier doit être étudié individuellement car chaque cas est unique et mérite une attention personnalisée.

Les avantages des prêts à taux zéro pour les primo-accédants

Les primo-accédants sont des personnes qui achètent leur première résidence principale. Pour faciliter l’accession à la propriété, il existe plusieurs dispositifs d’aide financière, dont les prêts à taux zéro (PTZ).

Le PTZ est un crédit sans intérêts ni frais de dossier accordé par l’État pour aider les ménages modestes dans leur projet immobilier. Il peut financer une partie ou la totalité du coût de l’opération selon le lieu d’achat et les ressources financières des bénéficiaires.

L’un des avantages du PTZ est qu’il permet aux primo-accédants de financer une partie importante de leur projet immobilier tout en allégeant le poids de leurs mensualités. Les remboursements ne débutent qu’à partir de la deuxième année suivant l’emprunt, ce qui laisse au bénéficiaire le temps nécessaire pour s’organiser financièrement.

Il faut aussi noter que le PTZ peut être cumulable avec d’autres aides telles que le prêt épargne logement (PEL), ainsi qu’avec certaines formules proposées par certains établissements bancaires. Son montant n’est pas soumis aux conditions habituelles liées aux autres emprunts immobiliers telles que celles imposant un apport personnel minimum.

Depuis janvier 2021, le gouvernement a mis en place une relance exceptionnelle pour encourager l’accès à la propriété, avec notamment une majoration du plafond du PTZ dans les zones rurales et périurbaines.

Le PTZ est donc une solution intéressante pour les primo-accédants qui souhaitent acquérir un bien immobilier. Il permet de bénéficier d’un financement attrayant, tout en offrant flexibilité et confort financiers, notamment grâce à son absence d’intérêts ou encore sa possibilité de cumulabilité avec d’autres aides éventuelles.

Article similaire